Un prix de la vie très élevé... Selon un rapport de Human Rights Watch, le prix de la vie est très élevé au Sénégal. Il s'élève à 70 000 francs CFA (124 euros) par an pour une personne vivant en ménage simple et à 92 000 francs CFA (164 euros) pour une personne vivant en ménage de type 3. Le rapport pointe également le coût très élevé des soins de santé pour les plus démunis. Dans son rapport, Human Rights Watch indique que 90% des consultations médicales sont remboursées par la Sécurité sociale, contre seulement 10% pour les plus pauvres. Selon l'organisation non gouvernementale, « les prestations médicales fournies par la sécurité sociale sont très insuffisantes. Le gouvernement ne devrait pas dépenser autant d'argent pour la santé de ses citoyens. »
Le rapport de Human Rights Watch se base sur des chiffres fournis par le ministère de la Santé et du social et par la Direction de la famille, de la femme et de l'enfant. Il affirme que le coût de la vie au Sénégal est très élevé: le prix des produits alimentaires est en moyenne de 42% plus élevé que celui de la métropole. Les produits d'hygiène et de soins de santé sont également plus chers au Sénégal que dans la majorité des pays de la région. Il est estimé que le salaire net minimum de 1 000 francs CFA (1,73 euros) est insuffisant pour acheter des produits de première nécessité.
Le rapport explique que le coût élevé du logement et de la nourriture est la cause de cette hausse des prix de la vie au Sénégal. En effet, plus de 50% des ménages vivent dans des logements surpeuplés ou sans eau courante. Par ailleurs, le coût élevé de l'électricité rend difficile la cuisson des aliments, ce qui explique le coût plus élevé des soins de santé.
Ces facteurs de hausse des prix sont aggravés par les restrictions imposées par le gouvernement et les pressions sur les prix des produits de première nécessité, notamment le riz, le lait et le sucre. Les prix de la bière, du thé et du café sont également plus élevés que dans la majorité des pays de la région. Le rapport de Human Rights Watch pointe également du doigt les coupures d'électricité et les pénuries d'eau qui rendent difficile l'accès à l'eau courante.
Le rapport de Human Rights Watch pointe du doigt plusieurs mesures prises par le gouvernement sénégalais pour limiter la hausse des prix de la vie au Sénégal. Il indique que la hausse des prix du pain est en partie due à l'augmentation du prix du pétrole, de 60%, en octobre 2014. Le prix du lait est également augmenté de 50%, mais cette augmentation a été suspendue en décembre 2014. La suspension de la hausse des prix du lait est justifiée par les coûts élevés des intrants et la hausse de la demande internationale.
Human Rights Watch demande aux gouvernements du Sénégal, de la Guinée et de la Guinée-Bissau de réduire le coût de la vie de 20%. Il propose également à ces pays d'allouer des subventions aux ménages pauvres pour les encourager à réduire le coût de la vie et réduire le coût de la santé.
Enfin, le rapport invite les autorités à accroître la concurrence dans le secteur de la santé publique.
Au Sénégal, les produits de première nécessité coûtent 42% plus cher que dans les pays de la région. Le rapport de Human Rights Watch note que « ces prix élevés reflètent un manque de ressources de la population et de la capacité du gouvernement à fournir des produits de première nécessité.
Le rapport de Human Rights Watch indique que les soins de santé sont également plus chers au Sénégal. Les soins de santé de base sont estimés à 1 000 francs CFA (1,73 euros) par consultation médicale contre 420 francs CFA (83 euros) pour un cabinet privé.
Le rapport de Human Rights Watch estime que la politique sanitaire du gouvernement sénégalais doit être réévaluée. « La politique de santé du gouvernement actuel est très faible. Elle ne vise pas à assurer des soins de santé de base et à assurer une qualité de vie aux populations.
Le rapport de Human Rights Watch précise que le gouvernement sénégalais n'a pas pris de mesure pour réduire les coûts de la vie et de la santé au Sénégal. Il estime que la situation est « grave et urgente ».
Le rapport de Human Rights Watch estime que le gouvernement sénégalais doit réévaluer sa politique de santé. Il cite comme exemple le système des cliniques de santé mobile, mis en place en 2011, qui permet de fournir des soins de santé de base à des populations vivant dans des zones reculées et à risque. Mais le rapport de Human Rights Watch estime que ce système n'est pas suffisant. Il propose de créer des centres de santé mobiles qui fourniraient des soins de santé de base et des soins de santé d'urgence dans les zones reculées et les zones où les risques de santé sont les plus élevés.
Le rapport de Human Rights Watch mentionne la présence de la presse sénégalaise et d'autres organes de presse dans les prisons. Le rapport constate que la plupart des journalistes sont en prison pour avoir simplement publié des informations critiques sur des sujets sensibles comme le pétrole et le gaz.
Le rapport de Human Rights Watch cite une augmentation des violences policières et du traitement des manifestants par la police dans les pays de la sous-région. Il cite notamment le cas de Bissau et du Cap-Vert où la police réprime les manifestations avec des gaz lacrymogènes et des balles en caoutchouc. En Guinée-Bissau, des forces de l'ordre utilisent également des armes pour tirer des gaz lacrymogènes. Le rapport mentionne également le cas de la Guinée où les forces de l'ordre répriment les manifestants en utilisant des armes et des balles en caoutchouc.
Le rapport de Human Rights Watch cite plusieurs affaires de violences policières. Il cite le cas du cas de Mamadou Cissokho qui a été victime de tortures et de maltraitance par la police dans la prison de Rebeuss. Il a été battu à mort après avoir été arrêté par les forces de l'ordre. Il y a également eu des cas de violence policière au Sénégal.
Selon l'organisation non gouvernementale, « les prestations médicales fournies par la sécurité sociale sont très insuffisantes »
Il indique que le coût de la vie au Sénégal est très élevé: le prix des produits alimentaires est en moyenne de 42% plus élevé que celui de la métropole.